À l’heure du numérique, de l’ubérisation, de l’impact des algorithmes sur quasiment tous les secteurs de l’économie, de la digitalisation de l’entreprise, il n’est pas pour autant erroné de toujours croire en cette ressource, ô combien stratégique, qu’est le facteur humain.
En effet, même si les modes d’organisation, d’échange, de communication, de travail évoluent, voire changent parfois radicalement, l’humain demeure essentiel.
Mais au travers de l’humain, c’est bien sûr les compétences, les qualités, l’expérience dont il s’agit. Au-delà du savoir-faire, le savoir-être et les valeurs morales sont les clefs essentielles que cherchent les recruteurs et Top Managers. Parmi ces valeurs, l’intégrité est la variable non seulement recherchée, mais qui distingue un candidat, un manager, un chef d’entreprise, d’un autre à qualité, compétences et palmarès équivalents.
Une personne intègre aura ostensiblement un impact sur son environnement à bien des égards. L’intégrité d’un collaborateur, et de surcroît d’un dirigeant a l’effet d’un rayonnement sur l’organisation elle-même, se traduisant par des « symptômes » de meilleur climat au travail, de relation de confiance, et plus quantitativement, de performance accrue, productivité renforcée, et rotation de personnel plus faible.
La « personne intègre » peut même être jugée comme un relai de cohésion d’équipe, positivement influente, garante de valeurs et de leur respect par les organes dirigeants, ainsi que comme un levier de performance, vecteur de la bonne adhésion à la stratégie de l’entreprise et son exécution.
Et si l’intégrité était la ressource clef de la réussite ?
Adossée au leadership et charisme d’un dirigeant, il est indéniable que l’intégrité est lourde de conséquences favorables au succès et l’évolution de l’entreprise.
Allant, on l’a vu, d’une meilleure cohésion au sein du personnel et de son exécution de la stratégie, l’entreprise empreinte d’une forte intégrité de son Top Manager, saura attirer les meilleurs candidats et retenir son personnel de toute envie « d’aller voir ailleurs », puisqu’en adéquation avec les valeurs de l’entreprise, à laquelle il s’identifie et y voit la manifestation d’une forme de reconnaissance et d’identité sociale.
Mais c’est également à l’extérieur que l’intégrité du Top Management rayonne et affecte positivement les relations avec les fournisseurs, clients, partenaires de l’entreprise. Ces relations sont généralement durables et viables dans le temps, en plus d’être profitables et constructives, permettant parfois des échanges d’innovation conjointes, car garantes de justice et de confiance entre acteurs économiques soucieuses de voir leurs secrets industriels et technologiques préservés.
La Moralité, ça rapporte !
L’intégrité est une des quatre valeurs morales qui ressortent d’une étude réalisée par le cabinet de conseil KRW International aux Etats Unis, étudiant l’impact des principes moraux des dirigeants (Harvard Business Review – décembre 2015-janvier 2016).
Une des conclusions de cette étude souligne que les dirigeants qui sont bien notés par leurs employés, obtiennent une rentabilité sur les actifs jusqu’à quatre fois supérieure.
Parmi les cinq profils des dirigeants identifiés, figure le « vertueux », alliant à la fois forte personnalité, mais soucieux de l’intérêt commun, intègre et qui défend ce qui est juste.
Alors, Mesdames et Messieurs les Top Managers, faites preuve de toujours plus de moralité, focalisez-vous sur le facteur humain, vous y gagnerez à coup sûr !
Gilles Mosca, responsable du programme Carreer Transition to the Non-Profit Sector
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